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Village de Petite-Rivière-Saint-François

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Petite-Rivière-Saint-François : le plus vieux
lieu de peuplement de Charlevoix

Avec son emplacement de choix, en bordure du fleuve Saint-Laurent et au pied du Massif de Charlevoix, Petite-Rivière-Saint-François est considérée comme le berceau de la colonisation dans Charlevoix. Son histoire remonte en 1603, bien avant la fondation de la ville de Québec. Samuel de Champlain jette alors l’ancre à une anse qu’il qualifie de dangereuse, où il y a quelques prairies verdoyantes ainsi qu’une petite rivière. Déjà habité par les Montagnais, le site accueille désormais des colons français, qui s’installent sur la Côte-de-Beaupré, entre Montmorency et la Vallée du Gouffre.

 

C’est toutefois en 1675 que s’amorcent réellement la colonisation et la fondation du village de Petite-Rivière-Saint-François avec l’arrivée du premier fermier, Claude Bouchard. Seize autres colons le suivent, dont Pierre Laforest, René de la Voye, Pierre Tremblay et Noël Simard. Les descendants de ces défricheurs composent d’ailleurs aujourd’hui l’essentiel de la population.

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Les Anguilles : nom désignant la population
de la municipalité dans le folklore québécois

Symbole phare de Petite-Rivière-Saint-François, l’anguille occupe une place de choix dans l’histoire de la municipalité. Les colons, isolés par voie terrestre jusqu’au début du XIXe siècle, s’adonnent à la pêche à l’anguille, particulièrement abondante dans cette portion du fleuve. 


C’est avec fierté que la communauté de Petite-Rivière-Saint-François célèbre encore aujourd’hui ses origines avec l’appellation sympathique les Anguilles, qui, dans le folklore populaire, désigne les résidents et les résidentes de la municipalité. Divers évènements en lien avec cette thématique y sont même organisés chaque année.

L’essor du village de
Petite-Rivière-Saint-François

Vers la fin du XVIIe siècle, l’abondance de la ressource forestière, l’accès au fleuve et l’expansion du réseau ferroviaire contribuent à l’essor du village. On compte jusqu’à sept moulins, à une époque, sur le territoire de Petite-Rivière-Saint-François, dont certains sont actionnés à la vapeur et d’autres par roues à godets. Leur production varie selon les usages : bois de fuseaux, barreaux, bois de construction et bardeaux de cèdre. Ces précieux matériaux contribuent activement à l’éclosion du village. 

 

Parallèlement, de nombreux camps de bûcherons se trouvent aussi à Petite-Rivière-Saint-François. Bien que ceux-ci soient aujourd’hui disparus, des gens du village perpétuent cette tradition en faisant toujours leur propre bois de chauffage.

Puis, au début du XVIIIe siècle, les goélettes commencent à sillonner le fleuve à Petite-Rivière-Saint-François pour briser l’isolement terrestre. La particularité de la plage (qui suit une pente très douce) et la partie large du littoral (située entre les marées basses et hautes) favorisent la construction de navires dans des chantiers temporaires au bord du fleuve. De 1863 à 1959, 64 goélettes sont construites ici. 

 

Jusqu’en 1927, année de la construction du quai, les capitaines de bateaux jettent l’ancre aussi près de la rive que possible et attendent la marée basse pour embarquer et débarquer leurs marchandises. Le quai devient tellement utilisé qu’il doit être prolongé au début des années 1950. Même s’il n’existe plus de goélettes à Petite-Rivière-Saint-François, la version actuelle du quai demeure un endroit fort populaire et un site d’observation fabuleux. 

 

Après la Première Guerre mondiale, l’entreprise des chevaux d’acier est remise en selle. Les caps sont dynamités et les anses remblayées. Le rail traverse maintenant le village depuis Québec jusqu’à La Malbaie. Le train à vapeur révolutionne la région, qui entre dans une ère d’évolution des modes de vie, du développement de l’industrialisation et de l’urbanisation comme plusieurs régions du Québec.

 

Une transformation majeure s’opère dans les années 1970 lorsque le gouvernement du Québec achète la montagne du Massif de Charlevoix. La création d’un centre de ski, avec l’aide et la détermination d’un comité de citoyens, donne un nouvel élan à la municipalité de Petite-Rivière-Saint-François. 

 

Cette nouvelle vocation récréotouristique du secteur amène un achalandage intéressant, qui stimule l’économie par le développement de la vitrine commerciale, de l’offre d’hébergement touristique, de services de proximité et l’éventail d’activités touristiques d’envergure qui s’offrent aujourd’hui à vous.

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